L'Escale des Jeunes

La crise du verglas 2017 on a confirmé l'importance de l'école communautaire l'Escale des Jeunes dans notre communauté.


Sans cette école chez nous, la crise aurait été épouvantable.

En s'y installant, la Croix-Rouge a reconnu l'importance de cette école dans notre milieu parce qu'avec son accessibilité (chaises roulantes) au rez-de-chaussé, sa grande cafétéria fonctionnelle, et en retrait son gymnase-dortoir la nuit et salle de jeux le jour, avec ses nombreuses douches, et ses nombreuses toilettes, avec sa halte-garderie (salle de jeux pour les enfants) et les locaux d'Espace Croissance (0 à 6 ans) et son service de conciergerie l'Escale des jeunes était l'endroit idéal pour les réfugiés.

Durant plus de 10 jours, l'Escale des jeunes accueillait plus de mille personnes par jour pour se réchauffer, avoir des soins, être nourrit, se coucher, se laver et aussi, très important... socialiser... en parlant de ses problèmes avec les autres ça aidait à passer à travers.

La présence des nombreux bénévoles et leur accueil chaleureux rassuraient les arrivants qui étaient fatigués, épuisés et souvent stressés par les événements. L'ambiance de l'Escale des Jeunes apaisait tout le monde et offrait le gîte sécuritaire et nécessaire. C'est probablement l'une des raisons pourquoi les autorités sont souvent venus à Bas-Caraquet durant cette période... pour appuyer le travail formidable des bénévoles qui n'hésitaient pas à s'impliquer dans leur école communautaire pour aider la communauté.

 




Le 2930 rue Morais est devenu l'adresse de référence
pour ceux qui avaient besoin d'aide durant le verglas 2017.


Elles étaient nombreuses les familles qui profitèrent
de l'organisation de Bas-Caraquet en matière de Mesures d'Urgence...


Jeunes et moins jeunes y trouvaient leur compte.


L'après-midi, il y avait toujours des personnes
qui venaient se réchauffer, manger,  jaser pour passer le temps.


Le service à la cafétéria de l'Escale des Jeunes était efficace et très rapide.


La qualité de la nourriture était excellente et le menu varié.


C'était l'occasion de retrouver des amis.


Arrivé la quatrième soirée de la crise ce couple de Pokesudie
était frigorifié et n'eut été des ambulanciers
qui les ont transporté au Centre de la Croix Rouge
on peut imaginer leur sort, sans électricité ni chauffage.


L'ingéniosité de ces parents permettait à la petite famille
d'avoir un coin privé dans le grand gymnase
si impressionnant, la nuit venue, pour les petits enfants.


La nuit venue, les lumières éteintes, le sommeil venait vite
à ceux qui trouvaient chaleur et repos dans le gymnase de l'Escale des Jeunes.


Les règles étaient claires... « On veut dormir ici ! »




Plusieurs aménagements différents ont été mis en place
pour répondre adéquatement aux besoins des réfugiés.


Dans le jour, le dortoir cédait sa place au terrain de jeux
et une nouvelle discipline se développait...
l'escalade des matelas... qui se faisait en toute sécurité pour les enfants...


Pendant que les mamans surveillaient et jasaient pour passer le temps.


Aussi, la Halte garderie était à la disposition pour jouer.


Les grands et les petits s'amusaient bien à la Halte garderie.


Alors que les grands s'amusaient à faire du dessin, du coloriage,
du Sudoku, jouer aux cartes et autres jeux de société.


Qui fera le plus beau coloriage ?


Théo Chiasson semblait heureux de son passage quotidien
au Centre de la Croix-Rouge où il y avait beaucoup d'action.


On passait le temps à jaser, jouer au cribble, aux cartes etc.


On pouvait aussi rire... et s'amuser.


Pour les mamans des bébés il y avait plein de ressources
qui étaient mis en montre pour faire savoir
qu'elles pouvaient compter sur ces stocks de la communauté.


Il y avait plein d'articles de nécessité de base disponible pour les réfugiés.

Toute la communauté de Bas-Caraquet aidait la population
de Bas-Caraquet mais aussi les réfugiés de Pokesudie,
Caraquet, St-Simon, Village Blanchard et même de Lamèque,
Shippagan et Anse-Bleue... et plusieurs autres venus d'aussi loin.